Plantes sauvages dans cet article:
Le millepertuis est une plante mythique. C’est une de ces plantes à l’histoire longue et pleine de légendes qui nous sont parvenues à travers les âges. Elle se reconnaît facilement, elle est localement abondante et c’est une grande plante médicinale. Découvrez son histoire et comment le reconnaître pour réaliser un macérat huileux à la couleur et aux propriétés étonnantes. Vous avez déjà utilisé le macérat de millepertuis ? Partager votre expérience en commentaire pour en faire profiter aux autres lecteurs !
Millepertuis perforé
Hypericum perforatumFamille Hypericacées
Floraison Juillet – septembre
Milieux Prairies sèches, lisières, clairières
Altitude Jusqu’à 2200 m
Abondance Localement abondante
Parties utilisées Sommités fleuries
Cueillette des fleurs Lorsqu’elles sont au stade bouton floral, ou tout juste ouvertes
Comment reconnaître le millepertuis
Hypericum, un genre avec plusieurs espèces
Millepertuis est un genre en botanique qui contient 16 espèces distinctes en Suisse et 23 en France. Cela veut donc dire qu’il y a plusieurs espèces de millepertuis et qu’il faut être capable de reconnaître le bon.
Tout d’abord, comment reconnaître les millepertuis ? Ce sont des plantes qui ont quasi toutes des fleurs jaunes à cinq pétales et des étamines nombreuses, en général plus de 20, et celles-ci sont regroupées en trois bouquets. Les feuilles sont opposées et les inflorescences regroupées en panicule.
Mais le bon, c’est lequel ? Celui qui est utilisé comme plante médicinale est le millepertuis perforé : Hypericum perforatum L. Comme son nom l’indique, les feuilles du millepertuis perforé semblent perforées de petits trous que l’on peut observer en transparence. Ces petits trous sont en réalité des poches sécréteuses qui contiennent une huile essentielle.
Pour résumer, voici les points importants pour le différencier d’autres espèces (un bon livre comme le Flora Vegetativa vous donnera nombre d’autres informations).
- tige dressée, ligneuse à la base
- plus de 20 étamines en 3 faisceaux
- tige ronde avec 2 côtes saillantes
- feuilles très ponctuées de petits points blancs (poches sécréteuses à voir en transparence) et noirs
- lorsque l’on froisse les fleurs dans les mains, celles-ci sont tachées de pourpre.
Les deux côtes saillantes sont un des meilleurs moyens pour le différencier de ses frères. Mais, est-ce important de différencier le millepertuis perforé des autres ? Peut-on faire un macérat avec les autres ?
Quel millepertuis choisir ?
Les poches sécrétives sont plus nombreuses chez le perforé, et elles contiennent des principes actifs comme l’hypericine et l’hyperforine. C’est celui-ci qui est traditionnellement utilisé pour faire la fameuse huile de millepertuis. Mais, d’autres espèces ont aussi des points blancs et tachent les doigts. Mon point de vue est que d’autres espèces peuvent aussi être utilisées, cependant elles seront peut-être moins actives. Une participante d’un de mes cours nous a dit qu’elle utilise le millepertuis des montagnes et que son huile est efficace. Si l’on se réfère à Fournier et son Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, tous les millepertuis ont des propriétés équivalentes [1]. Vous savez, à l’époque, les herboristes ne faisaient probablement pas la différence entre toutes ces espèces de millepertuis, car la botanique n’était alors pas une science aussi établie qu’aujourd’hui.
Ouf ! Cela simplifie la chose, parce que cela signifie que vous n’avez finalement pas besoin d’être sûr de l’espèce, mais uniquement du genre.
Ainsi, si le millepertuis perforé est absent autour de chez vous, mais qu’un autre l’est : faites des tests et partagez dans les commentaires !
Où trouve-t-on du millepertuis perforé ?
Le millepertuis perforé est commun dans toute la France et la Suisse, sauf en haute montagne. Il aime le soleil. On le trouve dans les prairies ensoleillées moyennement sèches. On peut également le repérer en forêt, en lisière, aux bords des chemins ou dans les coupes forestières.
Découvrez les cartes de répartition chez Infoflora CH et TelaBotanica FR.
Cueillette du millepertuis
Le millepertuis se récolte à partir de juin et jusqu’en juillet selon le lieu, en altitude, il fleurira plus tard. Ce sont les sommités fleuries qui sont utilisées. L’idéal est de les récolter au stade de bouton floral, juste avant l’ouverture, ou lorsque la fleur vient de s’ouvrir. Ce qui est important, c’est de bien observer la plante pour la récolter au bon moment. Il ne sert à rien de récolter les fleurs au solstice parce que la date est belle si la plante n’est pas au bon stade.
Certaines études indiquent que les fruits sont riches en principes actifs. Ainsi, j’imagine que l’on pourrait tester de faire de l’huile avec les fruits également.
N’oubliez pas les règles de la cueillette durable : on récolte uniquement là où la plante est abondante et on laisse 80% de la population en place derrière soi.
Usages traditionnels du millepertuis
Dioscorides faisait déjà mention d’un Hyperikon tachant les doigts et une des premières mentions du millepertuis se trouve dans le Naturalis Historiae de Pline l’ancien, (23–79 A-JC.). Il y est fait mention de traitements contre les brûlures et en prise interne comme astringent pour arrêter les diarrhées et comme diurétique. La plante semble être peu utilisée durant le Moyen Âge, mais acquiert une grande réputation durant le XVIe siècle comme vulnéraire. Selon la théorie des signatures, la plante froissée tache comme le sang, elle doit donc soigner les blessures.
L’herbe de la Saint-Jean: la plante du solstice d’été
Le millepertuis avait une grande renommée dans tous les pays celtes. Elle apportait paix et prospérité au foyer, santé aux animaux et récoltes abondantes. C’était une plante de guérison, que les personnes portaient sur eux à la veille du solstice [3].
C’est une plante “solaire”, considérée comme “positive” et récolée durant les fêtes païennes du solstice avec l’armoise, la verveine ou l’achillée. Elle était récoltée de nuit, certains disent même à minuit, afin de conserver la rosée sur les feuilles et les fleurs. Cette eau était considérée comme sacrée et constituait une “eau de longue vie” augmentant les pouvoirs de la plante [4]. Alexander Carmichael dans son Carmina Gadelica nous donne une incantation à réciter avant la récolte :
Herbe de la Saint-Jean, Herbe de la Saint-Jean
Je te cueillerai avec ma main droite
Je te préserverai avec ma main gauche
Celui qui te trouve dans l’enclos du bétail
Ne sera jamais sans bétail.
Les plantes récolées autour du solstice, puis à la Saint-Jean (la fête a été déplacée au 24 juin par les chrétiens) avaient la réputation de chasser les démons et de faire perdre leur dangerosité aux plantes toxiques.
Découvertes scientifiques
Le millepertuis contient des centaines de principes actifs, dont deux sont considérés comme étant les principaux, l’hyperforine et hypericine.
Elles sont un puissant antimicrobien, antioxydant, anti-inflammatoire et anti-cancer. L’hyperforine stimule la croissance et la différenciation des keratinocytes, qui constituent 90% de la couche superficielle de la peau [5].
C’est une plante reconnue dans le traitement des blessures et des brûlures. Des expériences ont montré que “les brûlures au 1ᵉʳ degré sont soignées en 48 h, et celles au 2ᵉ et 3ᵉ degrés sont soignées 3 fois plus rapidement qu’avec des méthodes traditionnelles” [5].
Ses effets antidépresseurs sont connus depuis plusieurs années. Le millepertuis est utilisé en cas de dépression légère. C’est d’ailleurs la seule plante utilisée comme alternative aux antidépresseurs synthétiques. Toutefois, on ne sait toujours pas comment il fonctionne. Les molécules prises seules sont dénuées d’effet, ce qui montre que c’est le tout, le totum de la plante, la multiplicité des principes actifs qui agit en synergie [6].
Remède maison : le macérat huileux de millepertuis
Nous voilà à la partie do-it-yourself de l’article. Vous avez appris à reconnaître le millepertuis, vous l’avez récolé et séché. Il est temps de l’utiliser. Le remède classique est l’huile ou macérat huileux. Il s’agit simplement d’une macération à froid dans de l’huile durant plusieurs semaines.
Cette huile a plusieurs propriétés, elle a sa place dans votre pharmacie naturelle :
- brûlures et coups de soleil
- égratignures
- ulcères
Vous pourrez la stocker ou l’utiliser pour préparer un onguent. Vous pourrez suivre la même recette que celle du plantain.
Plante fraiche ou sèche ?
Première question. Faut-il sécher la plante ? Personnellement, je dirais que oui, car une plante humide risque de faire tourner l’huile plus rapidement. Si la plante est bien sèche, votre macérat aura une grande longévité. Toutefois, un peu d’humidité risque de la raccourcir. Mais, certains utilisent la plante fraiche et sont très contents de leur produit. Ce qui est important lors de la filtration, c’est de vérifier que les gouttes d’eau restent au fond de la bouteille ou du flacon.
Exposition au soleil ou non?
Autre grande question. Il y a deux écoles. Ceux qui exposent l’huile au soleil sans la couvrir et ceux qui couvrent. Il m’a fallu du temps pour m’y retrouver entre ces deux méthodes. Je vous transmets mon point de vue sur la question, mais sachez qu’il va certainement encore évoluer. Il n’y a pas de juste ou de faut.
Lorsque l’on expose un objet au soleil, il subit un rayonnement UV. Une longue exposition est délétère au vivant qui doit s’adapter. Soit en se protégeant (nous), soit en créant, par exemple, des molécules antioxydantes (certains végétaux).
Ainsi, si vous exposez votre macérat au soleil durant 1 mois, les principes actifs se retrouvent “nus” dans l’huile, ne sont plus protégés par les cellules de la plante. Des chercheurs ont fait le test et ont observé que le taux d’hypericine est réduit à une très faible concentration [5].
Alors pourquoi exposer au soleil ? De ce que je comprends aujourd’hui, c’est principalement pour un aspect énergétique. Pour dynamiser sa préparation. En lisant les ouvrages des personnes qui le recommandent, je me suis vite aperçu que ce sont des personnes qui travaillent avec les éléments, la Lune ou le Soleil… Il y a donc un but d’apporter une énergie subtile à son macérat en l’exposant au soleil.
Un autre aspect positif va être d’apporter de la chaleur, qui va aider à extraire les principes actifs.
Si l’aspect ne vous parle pas, eh bien, ne dynamisez pas, car je n’ai trouvé aucune raison scientifique de le faire, sauf l’augmentation de chaleur. Mettez au soleil, mais couvrez de papier kraft pour que la température monte sans que les UV dénaturent l’huile.
Si au contraire cela vous parle, dynamisez. Mais maintenant, vous savez qu’en laissant votre macérat un mois au soleil, certains principes actifs disparaitront.
Un peu de soleil pour rougir
En faisant des tests et en lisant des forums sur les plantes sauvages, nous nous sommes rendu compte qu’il n’est pas si évident de faire rougir le macérat de millepertuis si on ne l’expose pas au soleil. Il semble tout de même qu’il se passe quelque chose et l’exposition au soleil aide ce processus.
Personnellement, je trouve les aspects scientifiques et énergétiques tout aussi passionnants et intéressants l’un comme l’autre et ils ne devraient pas être mis systématiquement en opposition. Dans l’idéal, j’aurai envie de pouvoir profiter du meilleur des deux.
Un entre deux pourrait donc être de couvrir le bocal pour ne pas dénaturer l’huile durant 28 jours et de découvrir les deux derniers jours seulement pour dynamiser au soleil. On profite ainsi d’une préparation forte en principes actifs tout en étant “énergisée”, deux jours me paraissant suffisants.
Qu’en pensez-vous ? Vous dynamisez ou non ? Dites-le-nous en commentaires ! Nous avons mis en ligne un sondage dont voici les résultats : vous êtes 74% à ne pas exposer votre macérat au soleil et 25% à le faire !
Photosensibilisation
Bien que le millepertuis soit utilisé contre les brûlures et les coups de soleil, cette plante est photosensibilisante, surtout le macérat huileux [7]. Cela signifie que si vous mettez de l’huile sur votre peau quand vous allez au soleil, vous risquez des brûlures !
Cette huile ne s’utilise donc pas en prévention, mais uniquement s’il y a brûlure et à l’abri de la lumière !
La cueillette peut donc aussi causer des démangeaisons et des brûlures. Les personnes à la peau sensible doivent se protéger les mains avec des gants lors de la cueillette et tester une petite quantité lors de la première utilisation de l’huile de millepertuis.
Précautions à prendre et utilisation par les enfants
On a vu qu’il faut prendre garde au soleil, mais ce n’est pas tout. Dans la monographie du Dr Lorrain [7], 3 pages A3 sont dédiées aux contre-indications, précautions d’usages et interactions médicamenteuses. Ce n’est donc pas une plante à prendre à la légère, surtout par voie orale. Si vous décidez de le prendre sous cette forme, nous vous conseillons vivement de le faire en accord avec votre médecin. Sachez tout de même ceci :
- Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes
- Interactions médicamenteuses nombreuses, notamment les anti-vitamine K et les traitement anti-VIH.
- Interaction possible avec la pilule. Millepertuis et contraception ne font pas bon ménage.
Il faut également savoir qu’il y a de rares cas d’allergies, environ 0.5% [7].
De plus, le millepertuis est déconseillé aux enfants [7]:
- de moins de 18 ans pour un usage oral
- de moins de 12 ans pour un usage local (cette huile par exemple)
- de moins de 6 ans pour tout usage.
Pour aller plus, loin nous vous suggérons la lecture du livre du Dr Lorrain (niveau avancé) [7].
Faire un macérat huileux de millepertuis
Équipement
- 1 grand bocal
- Presse-purée ou tissus
- Filtre à café en papier et son support
- 1 bouteille pour la conservation
Ingrédients
- Sommités fleuries de millepertuis perforé séché
- Huile d'olive, première pression à froid, bio
- Vitamine E
- Huile essentielle de lavande
Instructions
- Remplir votre bocal de millepertuis séché, grossièrement haché
- Recouvrir d'huile, tout juste au-dessous du niveau. Aucune partie végétale ne doit dépasser le niveau de liquide. Certains auteurs mentionnent une proportion de 1:4 (100 gr de plante pour 400 ml d'huile). Je n'ai jamais testé cette proportion, mais cela peut donner un point de départ. Il faut qu'il y ait beaucoup de plantes par rapport à l'huile.
- Couvrir le bocal de papier kraft et laisser macérer durant un mois au soleil. L'idée est que cela chauffe sans que les UV dénaturent l'huile. Progressivement, votre huile va prendre une belle couleur rosée.
- Filtrer à travers un filtre à café en tissu et presser le marc.
- Rajouter 4-6 gouttes d’HE de lavande + 8 gouttes de vitamine E pour 100 mL de macérat, pour la conservation.
Notes
Avertissement
Les informations communiquées dans cet article le sont à titre informatif uniquement. Nous ne sommes ni médecins ni thérapeutes, et ne pouvons donner de conseils de santé. Ces informations ne peuvent se substituer à un avis médical.
Références
[1] Fournier, Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuse de France
[2] Pline l’Ancien (23-79 A.D.). The natural history. Book XXVI, Chapter LXXX. Cited after: Bostock J, Riley HT, editors. London: Taylor and Francis; 1855. The perseus digital library. Disponible à: http://www.perseus.tufts.edu/hopper/text?doc=Perseus%253atext%253a1999.02.0137
[3] Maria Freeman
[4] Enquête sur les plantes magiques
[5] Wölfle U, Seelinger G, Schempp CM. Topical application of St. John’s wort (Hypericum perforatum). Planta Med. 2014;80(2-3):109-120. doi:10.1055/s-0033-1351019
[6] Di Pierro F, Risso P, Settembre R. Role in depression of a multi-fractionated versus a conventional Hypericum perforatum extract. Panminerva Med. 2018;60(4):156-160. doi:10.23736/S0031-0808.18.03518-8
[7] Grand manuel de Phytothérapie, Eric Lorrain, Dunod.
Merci pour cet article très intéressant, une fois de plus !
L’huile rouge de macérat fait toujours partie de ma trousse familiale, été comme hiver.
Je l’utilise avec efficacité pour soulager les coups de soleil. Je prépare avec aussi un baume réparateur en l’associant avec un macérat d’arnica pour soulager les douleurs rhumatismales ou du dos.
Bonjour et merci de votre partage Cati!
Amitié
Michaël
Personnellement j’utilise l’huile rouge pour les petits désagements de la ménopose, notamment contre la transpiration, et je trouve efficace.
Bonjour,
Je ne connaissais pas l’usage contre la transpiration merci! Vous l’utiliser en baume?
Amitiés
Michaël
Quand j étais enfant, j avais souvent des otites et ma maman tre.pait un peu de ouate dans l huile de millepertuis et me le mettait dans l oreille.Ça soulageait beaucoup la douleur.Je l ai fait au chien aussi pour la même raison.
Bonjour Christine,
Merci du partage!
Amités
Michaël
Bonjour,
je l’ai fait à ma fille et ça l’a brulé, qu’est-ce que cela signifie? est-ce que l’infection est trop importante? que me conseillez-vous?
Bonjour Fabienne,
Je ne sais pas si c’est en lien avec l’otite ou avec les propriétés du millepertuis.
Comme indiqué dans l’article, le millepertuis est photosensibilisant, il convient donc de ne pas utiliser l’huile en pleine journée mais en soirée. Il ne faut pas qu’il y ait d’exposition entre l’huile, la peau et le soleil.
J’ai fait quelques recherches supplémentaires et trouvé ces points que je vais rajouter à l’article:
N’étant pas médecin, je ne peux malheureusement rien vous conseiller. Normalement, les brûlures au millepertuis partent après quelques jours. Mais si elle persiste ainsi que l’otite, je vous conseille d’aller consulter.
Michaël
Bonjour,
Cela fait plus de 60 ans que j’utilise le macérât de millepertuis, connaissances transmises par mes parents.
J’ai une plante de millepertuis dans mon jardin, puis-je l’utiliser de la même manière que le sauvage?
Merci pour votre réponse.
lilianne
Bonjour Liliane,
Oui vous pouvez l’utiliser comme le sauvage. S’il pousse au jardin, c’est qu’il a été planté? donc probablement le millepertuis perforé, celui qu’on utilise le plus.
Amitiés
Michaël
Bonjour
C’est un millepertuis arbustif et très buissonnant, à grandes fleurs, il fait 1m 20 de haut et 1m 20 d’envergure. Il serait plus gros, mais je le taille un peu tous les ans.
Merci pour votre disponibilité et votre réponse
Bonne fin de journée
LILIANNE
Bonjour,
Le millepertuis perforé mesure en général 1m max. Vous pouvez voir si les feuilles ressemblent: https://www.infoflora.ch/fr/flore/hypericum-perforatum-subsp-perforatum.html
Si les fleurs tachent les doigts de pourpre c’est bon signe, vous pouvez essayer d’en faire de l’huile.
Michaël
Bonjour
Merci pour tous ces précieux conseils et recette
J’ai récolté de la verveine citronnée que j’ai mise à séchée et je souhaite aussi en faire une macérât pouvez vous me conseiller
Merci
Bonjour
Oui bien sûr mais de quel conseil avez-vous besoin? ^^
Michaël
Bonsoir je fais ce macérât depuis le jour ou une rebouteuse n a donné la recette de l’huile de st jean ou huile des sorcières ou huile de millepertuis
Donc 21 fleurs ramassées le 21 (juin st jean celte )a macérer 21 jours au soleil .pour ma part après avoir tester diverses huile il me reste en préférence l huile de colza 1 ère pression à froid bio car elle ne rancie pas et d’une année sur l autre elle tient .
Au bout de 21 jours je filtre et rentre dans mon placard à l ombre .en cas de brûlure je n hésite pas même coup de soleil 👍.
Bonjour Babette,
Je vous remercie de votre retour d’expériences!
Si vous désirez récolter le 21 juin exclusivement, prenez tout de même garde à ce que les fleurs soient au bon moment de récolte. Par ex en Suisse où j’habite, il est très rare qu’elles soient prêtes au solstice. Je dirais plutôt qu’il ouvre la saison de récolte. En montagne, cela peut même être au mois d’août. C’est peu être différent plus au sud.
Et concernant le colza, il contient un peu moins d’acides saturés, il sera donc un peu plus liquide et de moins bonne conservation que l’huile d’olive mentionnée ici. Mais peu être que votre expérience vous dis le contraire.
Puis-je savoir la raison d’avoir noté la recette 3/5? Il est important pour moi de le savoir pour pouvoir l’améliorer.
Michaël
Bonjour,
Après un désagrément en préparant la première huile, je vous réponds pour une demande de conseil, du vous voulez bien y répondre :
Ma ceuillette de millepertuis sauvage macéré depuis 3 jours dans une huile d’olive de qualité. Et je suis très très déçue de constater que des lentes sont en train d’apparaître. Je n’avais pas vu d’oeufs en ceuillant les fleurs. J’aimerais recommencer et éviter de fabriquer une huile polluée par des parasites. Pourriez-vous, svp, me donner quelques conseils ?
Merci d’avance
Bonjour PhytoLambda,
Les lentes, vous parlez bien d’oeufs de poux? Il se développent dans l’huile? Toute la plante est bien sous le niveau de liquide?
Je n’ai jamais eu ce problème… Ils étaient peut être là à la cueillette ou sont arrivé sau séchage. Si vous arrivez à les enlever je ne pense pas que ce soit un problème, car vous êtes au tout début du processus.
Amitiés
Michaël