Plantes sauvages dans cet article:
Le cynorhodon est un de nos fruits sauvages préférés, car on peut l’utiliser en cuisine sauvage de nombreuses manières originales. Sucré et au gout umami subtil, c’est également une bombe de nutriment comme la vitamine C. Autant de raisons de l’apprécier et de le récolter avec parcimonie…
CYNORHODON
Gratte-cul
Nom latin : Rosa canina
Famille : rosacées
Cueillette : dès août, puis tout l’hiver jusqu’au pourrissement du fruit
Abondance : il faut en laisser pour la faune !
Milieux : haies et lisières
Floraison : juin
Altitude : jusqu’à 1600 m
EDIT 10.2022: Nous avons actualisé la partie concernant la température de cuisson du cynorhodon.
Comment reconnaître les cynorhodons ?
Le cynorhodon ou cynorrhodon est le fruit de l’églantier, le rosier sauvage. Reconnaissable par ses rameaux à aiguilles, ses feuilles composées et ses fleurs, les roses. C’est un arbuste commun de nos lisières et de nos haies. On le trouve en plaine ainsi qu’en montagne jusqu’à 1600 m d’altitude. Il en existe de nombreuses espèces, dont la plus commune est le rosier des chiens, mais leur distinction est ardue et sera laissée aux botanistes. Ne vous inquiétez pas, tous leurs fruits sont comestibles, comme ceux d’innombrables variétés ornementales.
Le fruit est en réalité un faux-fruit. Les fruits à proprement parler sont les “graines” que l’on trouve lorsqu’on l’ouvre. Ils sont rouges, gros, de forme variable selon les espèces et possèdent une pulpe comestible à l’intérieur. Ouvrez-le et vous y observerez une multitude de petits poils appelés vulgairement « gratte-cul ». Ce nom rappelle les irritations qu’ils procurent au derrière de celui qui en consomme sans avoir pris le temps de les enlever. Ils sont effectivement irritants pour toutes les muqueuses du système digestif.
Usages traditionnels du cynorhodon
Le cynorhodon est utilisé traditionnellement comme diurétique et astringent ainsi que pour lutter contre le scorbut, une maladie qui pouvait causer un déchaussement des dents, voire la mort. Il est donc indiqué dans les cas de diarrhées, nausées, crampes d’estomac, inflammation des reins, asthénie, cure de printemps… [6]
Ses propriétés antiscorbutiques proviennent de sa forte teneur en vitamine C. Le sirop de ce fruit a été utilisé jusqu’à la Seconde Guerre mondiale en Angleterre. Effectivement, les importations de fruits et légumes étant restreintes, ce sirop était donné aux enfants pour éviter des carences en vitamines [7].
Usages modernes du cynorhodon : si riche en vitamine C !
Le cynorhodon est un des fruits qui possède le plus de vitamines C au monde (30-1300 mg/100 g)[1]. Elles sont situées principalement dans sa peau [6]. Il contient également de la vitamine B1 et B2 en quantité ainsi que du potassium, des pigments (flavonoïdes) et des tanins [2].
L’usage traditionnel de ce fruit est confirmé par des études récentes qui démontrent ses propriétés : il est anti-inflammatoire, antioxydant, anti-mutagène [3], vitaminant, astringent, cholagogue, cholérétique, diurétique, anti-laxatif, antioxydant… [4] De plus, Orhan et al. [5] lui trouvent des propriétés antidiabétiques. Bref, cela fait beaucoup pour un seul fruit !
Sachez que selon une étude parue en 2013, les cynorhodons qui poussent en altitude sont plus riches en vitamines C ! [8] Normal quand on sait que cette vitamine est antioxydante. L’arbuste situé en montagne en produira plus pour se protéger du rayonnement UV plus important.
Bref, c’est un fruit aux propriétés variées dont la consommation vous apportera de nombreux nutriments essentiels !
Cueillette et conservation des cynorhodons
La cueillette de cynorhodon se fait en général à partir du mois d’octobre, lorsque les fruits sont ramollis grâce aux gelées. Mais, il est possible de les consommer bien avant, dès le mois de septembre, voire fin août.
Récolter les cynorhodons quand ils sont durs
Si vous récoltez les fruits avant les gelées, les cynorhodons sont durs. Vous pouvez donc facilement les ouvrir en deux et enlever sans difficulté les graines et les poils urticants. Dégustez-les en pleine nature, c’est délicieux !
De retour à la maison, faites cela pour toute votre récolte. Coupez-en deux et enlevez les poils avec une petite cuiller à moka. Cela prend du temps… beaucoup de temps. Mais, vous serez récompensé, car vous aurez un produit magnifique, d’un goût exquis et délicieux. Vous pouvez les stocker au congélateur et les réutiliser plus tard.
Cette manière de faire vous permettra de les confire et de les servir en accompagnement d’une chasse par exemple.
Récolter les cynorhodons quand ils sont mous
Après quelques semaines de murissement sur la plante, les fruits ramollissent et deviennent plus sucrés. Contrairement à ce que l’on dit souvent, cela commence avant les gelées, même si elles favorisent le processus. Cela dépend aussi des espèces, la plus commune, Rosa canina, murit assez tardivement.
À déguster en pleine nature :
- Pressez dessus pour faire sortir la pulpe sans les poils.
- Dégustez !
Un seul de ces fruits vous donne votre dose quotidienne en vitamine C ! Alors, pourquoi s’en priver ?
Là aussi, vous pouvez les congeler pour les réutiliser plus tard ou en faire une préparation le jour même. Comme ils sont mous, vous ne pourrez pas les ouvrir à la main. Ils sont en général cuits et passés à travers un filtre pour enlever les poils. Vous préparerez ainsi d’excellentes gelées, sirops et autres sauces faites maison.
Cueillette durable des cynorhodons
J’ai pu observer que ces fruits ne sont pas nécessairement les plus appréciés par les oiseaux, contrairement au sorbier des oiseleurs (du moins autour de chez moi).
Néanmoins, j’applique toujours les principes de la cueillette durable et ne prélève jamais plus de 10-20 % des fruits d’un arbre. N’oubliez pas que c’est une ressource de nourriture pour la faune en hiver !
Conservation des cynorhodons
Comme déjà dit, les fruits sauvages se conservent bien au congélateur. Si vous les avez récoltés durs, ils vont probablement se ramollir, mais pas forcément.
Le séchage est aussi une bonne manière de les conserver. C’est une méthode qui sera surtout utilisée pour en préparer une infusion.
Pour sécher les cynorhodons, vous avez deux possibilités. La première consiste à les récolter durs (ou à les congeler pour qu’ils le soient), puis vous les coupez en deux et enlevez tous les poils et fruits à l’intérieur avant de les sécher. Ils seront donc tout propres, mais cela prend du temps… beaucoup de temps.
Vous pouvez les couper en deux et laisser tout ce qu’il y a à l’intérieur. Vous devrez toutefois filtrer votre infusion avec une passoire très fine pour filtrer les poils. C’est la solution la plus simple.
Mais, personnellement, je ne le fais pas, car je les préfère tellement dans leur stade bien mûr et juteux !
Utilisations culinaires du cynorhodon
Le cynorhodon s’utilise en préparations médicinales ou culinaires, ou les deux, c’est encore mieux ! Si vous les avez déjà coupés et nettoyés, c’est bingo, vous pouvez les utiliser maintenant facilement. Sinon, il faudra de toute manière les travailler au corps pour extraire les poils.
Différentes options sont possibles :
- presse-purée et filtre à café permanent
- moulin à légumes
- pressage et filtration à travers des tissus
Au début, je les pressais à travers un presse-purée, sorte de gros presse-ail. C’est rapide et très efficace ! La maille doit être inférieure à 5 min pour que les poils ne passent pas. Cet outil vous rendra de nombreux services pour préparer d’autres plantes médicinales. Cependant, comme la purée est chaude et visqueuse, elle a tendance à sortir brutalement par les côtés, ce qui a pour conséquence de teindre les murs de votre cuisine de rouge. De plus, le cylindre est petit, ce qui prend du temps si l’on a de grandes quantités.
Le plus commode, je pense, reste donc le passe-vite ou moulin à légumes, qui permet d’obtenir une pulpe de cynorhodons facilement et rapidement et en grande quantité. La méthode consiste à cuire les cynorhodons à feu doux dans le même volume d’eau, à les écraser, puis à les passer au moulin à légumes (avec la maille la plus fine). La plupart des poils seront également filtrés, il en restera quelques-uns, mais ce n’est pas très grave.
Cette pulpe de cynorhodons est une véritable merveille ! Vous pouvez y rajouter un peu d’huile d’olive, de sel et de poivre et vous obtenez une “sauce tomate” de cynorhodon ! Délicieuse sur une pizza, par exemple ! Ou vous pouvez classiquement l’utiliser pour préparer un sirop ou une gelée. Cette pulpe se conserve dans de petits sacs plastiques au congélateur durant 1 à 2 ans.
Vous pouvez par ailleurs mettre les fruits à macérer dans de l’eau, mixer et macérer durant 1 ou 2 nuits. Après filtration, le liquide obtenu est une bombe gustative qui servira de base à une limonade, un kéfir ou un vin sauvage.
Voici quelques exemples d’utilisation des cynorhodons :
À partir d’une macération ou d’une infusion
- Sirop
- Vin de fruits
- Limonade
À partir d’une pulpe extraite au presse-purée
- Gelée
- Confiture
- Sauce salée : pizzas, pâtes (comme une sauce tomate)…
- Sauce sucrée : coulis, panna cotta
- Macarons
À partir de fruits durs
Ces images sont tirées de mon livre 54 Plantes sauvages comestibles de Suisse romande et de France voisine.
À quelle température faut-il cuire les cynorhodons ?
C’est une question bien débattue et il est difficile de s’y retrouver. On mentionne souvent qu’au-delà de 60°C, la vitamine C est détruite par la chaleur. La stabilité de cette vitamine dépendrait également du pH, de la quantité d’oxygène et d’autres molécules présentes dans le milieu. J’ai finalement trouvé une étude sur la stabilité de la vitamine C du nectar des cynorhodons chauffée à différentes températures (70-80-90-95°C).
Le graphique ci-dessous montre que les pires températures sont 90 et 95°C. Selon les auteurs de cette étude, la température idéale de cuisson des cynorhodons est de 70°C [9].
Alors, j’ai longtemps cru qu’il fallait chauffer à 70°C, jusqu’à ce que je relise cette étude pour notre projet de formation en ligne. Je me suis aperçu que pour préparer leur nectar, les auteurs ont utilisé du fruit sec ! D’ailleurs, lorsqu’on regarde leur graphique, on s’aperçoit qu’on est autour des 7 mg de vitamine C par litre ! Rien à voir avec les ~1000 mg par 100 gr de fruit frais !
En conclusion
- Si on utilise des fruits secs, il va falloir les chauffer à 70°C pour extraire le peu de vitamine C qu’il reste.
- Mais pour une préparation riche en vitamine C, on va utiliser le fruit frais. On va ainsi éviter de chauffer à plus de 60°C, l’idéal étant une macération à froid.
Ce qu’il faut également noter est que l’action du cynorhodon n’est pas uniquement liée à la vitamine C, mais à tout un florilège d’autres principes actifs comme les flavonoïdes antioxydants.
Références
[1] Ziegler SJ1, Meier B, Sticher O. Fast and Selective Assay of l-Ascorbic Acid in Rose Hips by RP-HPLC Coupled with Electrochemical and/or Spectrophotometric Detection. Planta Med. 1986 Oct;(5):383-7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17345347
[2] FikretDemiraMusaÖzcanb. Chemical and technological properties of rose (Rosa caninaL.) fruits grown wild in Turkey. Journal of Food Engineering, Volume 47, Issue 4, March 2001, Pages 333-336 https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0260877400001291
[3] Kilicgun H, Dehen A. In vitro antioxidant effect of Rosa canina in different antioxidant test systems. Phcog Res. 2009;1:417–420.
[4] Aresenescu A. Pharmacognostical research on the species Rosa canina L. (in Romanian): UMF Cluj-Napoca; 2008.
[5] Orhan N, Aslan M, Hosbas S, Deliorman O. Antidiabetic effect and antioxidant potential of Rosa canina fruits. Phcog Mag. 2009;5:309–315. doi: 10.4103/0973–1296.58151. http://www.phcog.com/article.asp?issn=0973–1296;year=2009;volume=5;issue=20;spage=309;epage=315;aulast=Orhan
[8] Roman I, Stănilă A, Stănilă S. Bioactive compounds and antioxidant activity of Rosa canina L. biotypes from spontaneous flora of Transylvania. Chem Cent J. 2013;7(1):73. Published 2013 Apr 23. doi:10.1186/1752-153X-7-73 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3668991/
[6] Paul-Victor Fournier, Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, Omnibus.
[7] Plantes médicinales essentielles, Simmonds, Howes, Irving, Editions Ulmer, 2018.
[9] Kadakal, C., Duman, T., & Ekinci, R. (2017). Thermal degradation kinetics of ascorbic acid, thiamine and riboflavin in rosehip (Rosa canina L) nectar. Food Science and Technology, (AHEAD), 0-0.
– Image de couverture: http://alexisartscience.blogspot.com/
Bonjour Michaël! Merci pour le cours découverte de la semaine passée, et bravo pour ce super site, joli et bien conçu 🙂
J’ai récolté des cynorrhodons. Ils ont une odeur désagréable qui me fait penser à l’urine. Est-ce que vous avez déjà remarqué ça, est-ce que ça peut venir de la variété ?
Bonjour Odile,
Merci du message! Concernant les cynorrhodons je n’ai jamais eu ce problème mais cela ne me dis rien qui vaille… ils étaient beaux lors de la récolte?
Amitiés
Michaël
Très intéressant! Mais vous ne parlez pas des infusions ou décoctions de cynorrhodons séchés, délicieuses en hiver ….
Bonjour Brigitte,
Effectivement, merci du commentaire, je vais les rajouter ! 😉
Amitiés
Michaël
Bonjour
Super interessant merci beaucoup. J’aimerai en sécher une bonne partie de ma récolte pour me faire un stock d’infusions au cynorhodon pour l’hiver. Doit-on les cuire avant de les faire sécher ? Enlever les graines ? Ou seulement les sécher en entier ?
Merci par avance si vous savez m’informer à ce sujet 🙂
Bonjour,
Vous avez deux possibilités. Soit vous les récolter deux ou les congeler pour qu’ils le soient, puis vous les couper en deux et enlever toutes les poils et fruits à l’intérieur avant de les sécher. Cela prend du temps…
Soit vous les coupez en deux et laisser tout ce qu’il y a à l’intérieur. Vous devrez par contre filtrer votre infusion avec un passoire très fine. C’est la solution la plus simple. Mais vous ne devez pas les cuire avant de les sécher!
Amitiés
Michaël
Bonjour,
On peut aussi les faire sécher ou congeler sans les couper en deux, comme cela, il n’y a plus besoin de filtrer l’infusion car les poils ne sortent pas.
Je pense que la congélation garde plus les vitamines.
Bonjour Christian,
Merci de votre commentaire. Effectivement la congélation va garder les vitamines alors que le séchage non, en tout cas pour la C. Pour la congélation, pas besoin de les couper. Et pour ce qui est de l’infusion, j’aurais tendance à dire que cela dépend de la patience qu’on a. En les coupant, l’eau pénètre et infuse mieux dans toutes les parties du fruits qu’en les laissant entier. Mais les infuser entier fonctionne aussi très bien!
Amitiés
Michaël
Bonjour Michael
Bonjour à tous
J’ai lu vos écrits
Je voudrais utiliser les baies en gardant le maximum de vitamines
Pour une utilisation plutôt médicinale que uniquement gustative….
La tisane ss poils ni graines fraîches est le mieux ?
Ou autre..
J’ai les baies entières
Certaines molles d autres plus dures provenant de diverses cueillettes de mi décembre…
Bonne journée à vous
Gilda.
Bonjour Gilda,
La tisane est une bonne manière de l’utiliser pour ses propriétés médicinales. Vous pouvez infuser les cynorhodons et passer le liquide à travers un linge fin pour enlever les poils urticants.
Amitiés
Michaël
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Bonjour est il facile de se les cultiver dans le jardin?
Bonjour Virginie,
Oui il s’agit des rosiers, il faut simplement prendre une variété qui fasse de jolis fruits, par ex rosa rugosa fait des gros cynorhodons!
Michaël
Bonjour Mickael,
Vous mentionnez la possibilité d’utiliser les fruits de tous les rosiers, pourvus qu’ils soient suffisamment beaux et gros, c’est bien cela ?
Je pense donc récolter ceux de mon jardin l’an prochain (trop tard pour cette année, la taille est faite).
Merci
Bonjour Anne,
Oui à ma connaissance ils sont tous comestibles, je n’ai trouvé aucune mention de la littérature d’une variété non comestible! Alors vous pouvez en profiter 😉
Amitiés
Michaël
Bonjour comme chaque année j’ai fait sécher mes cynorrhodons de rosa canina L’hiver je fait tremper dans l’eau froide 4ou 5 baies ,le matin je bois l’eau et je mange les baies
Vous ne parlez pas des grains que je crois l’on peut consommer réduits en poudre ?
Merci de me dire quelles vertus cela peut il avoir
Merci à bientôt
Bonjour Dominique
Merci de votre partage d’expérience! J’imagine que si vous faites cela chaque année cela doit être bon ^^ je rajouterai à l’article.
Les “graines” beiges des cynorhodons, qui sont en réalité les véritables fruits, peuvent être torréfiés (chauffés à la poelle ou au four) pour en faire une alternative au café. Je n’ai pas encore tester donc je ne peux pas vous en dire plus…
Belle journée
Michaël
Bonjour,
Merci pour votre partage. Pouvons-nous faire de la lactofermentation avec le cynorhodon ?
Cordialement
Bonjour Bona,
Très bonne question, je n’ai pas encore testé, c’est un de mes objectifs de cet automne/hiver.
Je pense que oui avec différentes option à cause des poils:
– les mettre en entier, filtrer et utiliser le jus de fermentation
– avant les gelées, les ouvrir et nettoyer et fermenter uniquement la pulpe rouge encore ferme
D’autres idées? ^^
Bonjour,
Je désire faire de la poudre de cynorhodon (fruit avec les graines) comment dois-je procéder pour éliminer les poils urticants? Je pensais utiliser mon vieux moulin à café?
D’avance merci
Cordialement
Bonjour Micha,
Je n’ai jamais essayé donc je ne suis pas sûr. Cela me parait difficile à réaliser. Le plus simple je pense, si vous voulez laisser des graines, c’est de laisser les poils aussi. Si vous allez moudre, il le seront aussi. Mais il faudra un appareil au top.
Sinon, congeler, couper en deux, enlever à la main tout ce qu’il y a dans la chair rouge (graines beiges + poils), sécher, moudre.
Faites nous part de vos expériences! 😉
Michaël
Bonjour Michaël,
Dans votre livre, vous parlez du café d’aubépine qui peut-être également fait avec des cynorhodons. Concernant ce dernier, s’ agit-il d’utiliser les graines ? ( Mais quid des poils) ou bien de la pulpe et de la peau séchées ?
Un tout grand bravo pour votre livre très instructif et fort bien fait !
Bonjour Dominique,
Nous sommes justement en train de faire des tests avec le cynorhodons pour notre projet de formation en ligne pour l’année prochaine.
Le plus simple est de tout laisser, graines, pulpe et poils. Ensuite, infuser comme un thé ou tirer comme un café. Si infusé, il faudra filtrer avec un filtre très fins pour enlever les poils.
Belles explorations!
Michaël
article intéressant et simple. Un seul regret : vous dites que l’idéal est la macération à froid et je n’ai pas vu comment la faire (mais je n’ai pas encore fouillé le site !)
Merci de ces informations oh combien utiles !
Bonjour fauvette,
Merci de votre retour, effectivement je ne le mentionne pas, c’est une bonne idée pour un prochain article, je le mets sur ma liste! Il sera probablement publié avant Noël.
Amitiés
Michaël